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Je rejoins l’action collectiveLe personnel des blocs opératoires utilise des appareils produisant de la chaleur dans pratiquement toutes les procédures chirurgicales (85 %) pour disséquer des tissus ou arrêter des saignements. Ces appareils, ainsi que les outils mécaniques à mouvements rapides, génèrent un sous-produit gazeux appelé fumées chirurgicales. Ces fumées chirurgicales contiennent un mélange de substances (vapeurs, gaz, particules, aérosols liquides ou solides) avec des éléments biologiquement actifs (cellules, virus, bactéries) et des substances nocives cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques. Cela constitue un risque majeur pour la santé des personnels de blocs.
Tout le personnel soignant exerçant en bloc opératoire est concerné : chirurgien, anesthésiste, infirmier anesthésiste, aide-opératoire, infirmier instrumentiste ou infirmier circulante, etc. Tous ceux qui respirent régulièrement ces fumées chirurgicales sont susceptibles d’avoir des conséquences néfastes sur leur santé.
1 JOUR DANS UNE SALLE D’OPÉRATION = 27-30 CIGARETTES SANS FILTRE
Les fumées contiennent des substances chimiques toxiques reconnues nocives par l'UE. Plus votre exposition est régulière et dure dans le temps, plus les symptômes ressentis seront aigus et importants. En plus d'irritations, la nocivité des fumées chirurgicales peut entraîner des céphalées, de l'asthénie, des nausées, une irritation des yeux et des voies respiratoires, une perte visuelle, une atteinte de la sphère ORL (type papillome) et pulmonaire, des problèmes d'infertilité, des risques de cancer. Plusieurs études démontrent que certaines maladies infectieuses peuvent se transmettre par les fumées chirurgicales. Par exemple, des praticiens ont contracté le papillomavirus humain (HPV) ou une papillomatose laryngée à cause de leurs pratiques d’électrochirurgie.
La loi impose à vos directions d’établissements de santé de prendre toutes les mesures de prévention pour protéger votre santé contre les risques liés aux fumées chirurgicales. Pourtant, les centres hospitaliers et cliniques ont pleinement connaissance de la présence de fumée au sein des différents blocs opératoires mais ils ne mettent pas en place des mesures de protection. Le Collectif Inter-Blocs et Cassius Avocats ont décidé de lancer une action juridique d’envergure nationale afin d’exiger des mesures de protection pour tous les personnels exposés à ces risques majeurs pour leur santé.
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